
Edition : Henri Louis Vedie livre une analyse persévérante de l’économie marocaine

Et ce faisant, il permet aujourd’hui à l’Europe d’être désormais reliée à l’Afrique, par la voie terrestre, via Tanger jusqu’à Dakar, de disposer tout le long du littoral Atlantique de plusieurs milliers de kilomètres, de ports et d’aéroports répartis tous les 200 km, etc. Ce développement ne s’est pas fait aux dépens des provinces du Nord, comme en témoignent les nombreuses réalisations de la décennie, et en particulier le grand port Tanger-Med, qui dépasse lui aussi, le cadre de la Région Tanger-Tétouan. Actuellement Tanger-Med constitue la plate-forme multimodale la plus moderne de la région Méditerranéenne, capable d’accueillir les plus gros porte-containers du Monde, a précisé l’économiste français. Tout cela s’est fait à partir d’une économie que ne cesse d’améliorer ses fondamentaux macro-économiques : peu d’inflation, faible déficit budgétaire, balance des paiements excédentaires, taux de croissance régulièrement aux alentours de 5%, de moins en moins cyclique, etc. Désormais, avec le tourisme, secteur d’activité fédérateur, l’activité maritime au sens large, pêche et commerce, devrait permettre de continuer sa marche en avant. Henri Louis Vedie relève enfin que toutes ces réalisations s’inscrivent dans la logique du développement durable et des économies d’énergie, comme en témoigne le Plan Solaire marocain qui se fixe pour objectif de produire, en 2012, quelque 20% de ses besoins en électricité à partir des énergies renouvelables (éolien, solaire et énergie hydroélectrique).